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Lettre économique n° 408 d'octobre 2020 - UE-MERCOSUR : je t'aime moi non plus

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Au sommaire de la lettre économique : UE-MERCOSUR : je t'aime moi non plus ; la fin de la viande à l'horizon 2030 ? ; turbulences en vue sur la planète blé ; dépendance et autonomie : les enseignements d'une pandémie.

Edito : UE-MERCOSUR : JE T’AIME MOI NON PLUS

La réaction hostile des politiques et autres composantes de la société civile à l’Accord de libre-échange UE-MERCOSUR aura été bien plus soudaine que la longueur des négociations bilatérales engagées en 1999, et conclues en 2019. Vingt longues années pour aboutir à un Accord qui est aujourd’hui sous le feu des critiques et des menaces, notamment françaises, puisque Paris envisage de ne pas appliquer cet Accord. La publication du Rapport de la Commission d’évaluation (Commission Ambec, du nom du Professeur Stefan Ambec, mise en place par Edouard Philippe), constitue une étape sans doute décisive dans ce processus de rejet.

La fin de la viande à l’horizon 2030 ?

La récente ouverture de la première usine de « viande végétale » par la start-up Les Nouveaux Fermiers, entreprise dont le portage financier a été assuré par des investisseurs privés (avec en tête Xavier Niel, propriétaire de Free) et la Banque Publique d’Investissement (Bpifrance), a suscité de nombreuses réactions dans le monde agricole. Plusieurs facteurs alarmants sont à surveiller dans une perspective de long terme pour le secteur de l’élevage.

Turbulences en vue sur la planète blé

L’année 2020 aura été celle de la congélation de l’économie, mais aussi celle de l’effondrement de la production de blé sous l’impulsion d’une sécheresse dévastatrice. Après la rupture de 2016, année durant laquelle les rendements du blé avaient chuté, ce qui s’est produit pendant cet été caniculaire suggère de s’interroger sur l’avenir de la production hexagonale de blé, dans un contexte de changement climatique.

Dépendance et autonomie : les enseignements d'une pandémie

La propagation d’un virus a mis au jour le degré de dépendance élevé qui caractérise les économies. On savait que ce degré s’était accru dans des proportions rarement atteintes antérieurement, du seul fait de la mondialisation. Pour être plus précis, l’approfondissement de la division internationale du travail a porté à son comble la dépendance des pays les uns envers les autres, et parfois dans des domaines stratégiques, comme a pu le montrer le cas des médicaments et des instruments médicaux lorsque le virus s’est répandu à peu près partout dans le monde.

 

Turbulences en vue sur la planète blé