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Lettre économique : formation des agriculteurs - avril 2016

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Cette lettre économique aborde les sujets suivants : la formation des agriculteurs, du rebond des investissements directs étrangers en France, du machinisme agricole et du bio qui poursuit son développement en France.

L'atout formation de l'agriculture française

La problématique de la compétitivité des exploitations agricoles a, en France, soulevé quantités d'analyses, de commentaires, de diagnostics, de recommandations. L'érosion des parts de marché a alarmé la plupart des acteurs du monde agricole, chacun d'entre eux recherchant les outils efficaces pour redresser les performances de l'agriculture française. Dans le tableau parfois sombre qui a été brossé ces dernières années, il est requis d'apporter de fortes nuances. Parmi elles figure l'élévation des niveaux de formation des agriculteurs. Or on sait qu'il existe un lien de cause à effet entre formation et compétitivité.

Rebond des investissements directs étrangers en France : un atout pour l’agriculture ?

Le récent investissement de Synutra pour la création de deux nouvelles usines de séchage de lait dans le Finistère pour un montant de 200 millions d’euros prouve deux choses : les investisseurs étrangers reviennent en force sur le territoire français depuis 2015, et l’agroalimentaire affirme sa position de secteur stratégique dans le paysage économique français. Le regain d’intérêt que portent les investisseurs étrangers envers le territoire français est une réelle opportunité pour les agriculteurs, afin de trouver et de pérenniser de nouveaux débouchés rémunérateurs. Ces investisseurs étrangers cherchent quant à eux à profiter de la qualité et de la sécurité du « Made in France » pour approvisionner leur marché intérieur. Mais l’arrivée de tels capitaux ne doit pas occulter certaines dérives économiques engendrées par ces investissements.

Machinisme agricole : recul de la production en 2015

L’activité du machinisme agricole est en berne : l’effondrement des revenus agricoles en 2009 et 2013 (baisse interannuelle de plus de 40 %) a eu raison de  la propension à investir des agriculteurs dans ce type d’actif. Le syndicat des constructeurs de l’agroéquipement (Axema) mesure un repli de -3 % de son activité en 2015.

Le bio poursuit son essor en France

La Bio poursuit son développement et accroît son rayonnement auprès des Français. A l’occasion d’une conférence de presse le jeudi 25 février 2016, l’Agence bio a dévoilé les derniers chiffres de la Bio en France. Les ventes de produits bio sont en hausse de 10 % en 2015 par rapport à 2014 et atteignent 5,5 milliards d'euros. Selon la 13ème édition du Baromètre de l'Agence bio, sur un échantillon de 500 Français, près de neuf personnes sur dix ont consommé bio en 2015, dont six sur dix régulièrement. Le Bio fait désormais partie des habitudes des Français.