Vous êtes ici : Accueil > Publications > Toutes les publications > Lettre économique du mois de janvier 2017 : "2017 : Année charnière pour la compétitivité de l’agriculture française"

Lettre économique du mois de janvier 2017 : "2017 : Année charnière pour la compétitivité de l’agriculture française"

Accéder aux flux rss de notre siteImprimer la page

Cette lettre économique aborde les thèmes suivants : la compétitivité de l'agriculture française, les coopératives agroalimentaires françaises, productivité du travail dans l'agriculture française et allemande.

2017 : année charnière pour la compétitivité de l’agriculture française

La compétitivité s’est imposée comme une priorité depuis que le constat du décrochage de l’agriculture française a été dressé au milieu des années 2000. Le recul de près de 30% de l’excédent commercial agroalimentaire en 2016 risque de relancer le débat, d’autant plus que nous entrons dans une période électorale propice à interpeller les candidats à l’élection présidentielle sur les mesures qu’ils entendent retenir pour relever le défi de la compétitivité de l’agriculture.

Coup d’arrêt pour les exportations agricoles

Les désirs de conquête des coopératives agroalimentaires françaises face à ses propres logiques

D’après les derniers chiffres publiés par l’agence Thomas Reuters, les volumes de fusions-acquisitions des entreprises françaises baissent pour la deuxième année consécutive après le net rebond de 2014. Les coopératives agroalimentaires françaises n’échappent pas à cette conjoncture puisqu’elles ont vu leur chiffre d’affaires global diminuer, malgré la hausse du volume en chiffre d’affaires des fusions-acquisitions dans le secteur. Alors qu’elles restent dans l’obligation d’accélérer la consolidation de leur structure dans un environnement économique mondial toujours plus volatil et concurrentiel, il reste à savoir si les intérêts des agriculteurs restent préservés face à ces logiques d’entreprises.

2017 : l’autre année de la sortie des quotas

Il y eut le secteur laitier, qui a négocié le tournant de la sortie des quotas en 2015. Tournant douloureux pour les producteurs français, qui ont été exposés à une dynamique haussière de la production européenne et même mondiale, et entraînés dans une spirale de baisse des prix enclenchée d’ailleurs plus d’un an avant la date officielle de la sortie des quotas. Le 1er octobre 2017, ce sera au tour des producteurs de sucre de s’adapter à la fin des quotas, lesquels furent instaurés en 1968.